La fin du plus grand aquarium tropical privé de Grande-Bretagne

C’est la fin d’un rêve qui était devenu réalité, celui du plus grand aquarium tropical d’eau douce privé de Grande-Bretagne. Cette cuve aux dimensions colossales de 3,8 x 3,9 x 2 m a été mise en route il y a quelques années par Jack Heathcote, dans le sous-sol de sa maison de Nottingham (vidéo plus bas dans l’article). Au départ, l’aquariophile dépensait annuellement environ 1600 £ (environ 1920 €) en électricité pour la maintenance de ce gigantesque aquarium. Or il s’avère que son fournisseur lui facture désormais 6000 £ (environ 7000 €)… Un coût que ne peux malheureusement pas assumer le passionné, qui a pourtant essayé de comprendre d’où venait cette importante différence qui ne peut pas s’expliquer uniquement par l’augmentation progressive du prix de l’électricité des dernières années. Erreur de facturation ? Mesures erronées ?

Quoiqu’il en soit, les imposants poissons qui habitent l’aquarium doivent maintenant trouver une nouvelle maison. Parmi la liste des habitants figurent des grosses bêtes telles que pacus, tortues, raies, brochets alligator (Atracosteus spatula), Pangasius, Oxydoras niger, Arowana…
« Soudain je deviens une de ces personnes qui veulent se débarrasser de leurs poissons géants… », déplore Jack Heathcote. Le comble pour un aquariophile passionné qui s’était justement donné pour mission de recueillir des poissons dont personne ne voulait.

Un zancle cornu mutant ?

Aux Etats-Unis, un importateur de poissons tropicaux  (Segrest Farm) a eu la surprise de recevoir dans son arrivage une créature très étrange. Il s’agit vraisemblablement d’un zancle cornu (Zanclus cornutus, aussi appelé idole mauresque), dont la couleur noire est absente patron de coloration. Plusieurs mutations peuvent être à l’origine de ce phénomène, comme par exemple le leucisme ou l’albinisme. En attendant d’en savoir plus, gageons que ce poisson peu ordinaire trouvera vite preneur !

Pleins feux sur le nouvel éclairage Nano Power-LED 5.0 de Dennerle !

Après deux semaines d’utilisation, j’ai choisi de vous parler aujourd’hui de mon nouveau système d’éclairage, un ensemble de Nano Power-LED 5.0 de DENNERLE.

Cet éclairage à l’unité est prévu pour les nano aquariums de 10 à 30 l maximum. Avec une puissance de 5 W, il est l’équivalent d’une lampe classique de 11 W, mais avec 50% d’économie d’énergie ! Avec ses 12 LED disposées sur un plateau de 5 cm de côté seulement, l’angle de diffusion de la lumière est de 120°, ce qui assure une bonne répartition dans tout l’aquarium. La température de couleur (6500°K) est adaptée à la pousse des plantes, et correspond la gamme Amazon Day de Dennerle. Le flux lumineux est de 500 lumens, et on mesure 3000 Lux pour 30 cm de profondeur et 1250 Lux pour 40 cm de profondeur.
Le prix est de 75 €, mais sur le long terme cette lampe est économique puisqu’à raison d’un éclairage de 10 h par jour, elle a une durée de vie de 20 000 heures, ce qui représente environ 2,20 € de consommation électrique par an.

A l’Hôpital Trousseau, les chirurgiens sont aussi dans l’aquarium

Les chirurgiens à l’hôpital nous soignent… mais ça marche aussi quand ils sont dans des aquariums ! Au service de Chirurgie Orthopédique et Réparatrice de l’Enfant de l’Hôpital Armand Trousseau, à Paris, le Professeur Vialle et son équipe ont eu la bonne idée d’installer dans le hall un aquarium marin de 1200 litres, peuplé de poissons-clowns, chirurgiens, coraux et 1500 kg de pierres vivantes. Selon eux, la contemplation d’un écosystème marin en miniature aide les patients à supporter le temps d’attente, qui peut parfois être long, et même à aller mieux. Ils ont en effet démontré que regarder un aquarium pendant plus de 5 minutes augmente le seuil de résistance à la douleur !

Inauguré en décembre 2012, cet aquarium appelé « 20 Mille Lieux Sous les Mers » a été le fruit d’une collaboration avec l’Aquarium Tropical de la Porte Dorée et la société All Aquarium. Le projet a démarré en 2011, et toutes les équipes techniques de l’hôpital ont été mobilisées. Les travaux ont été réalisés en juin 2012, avec une mise en eau en septembre, et les premiers habitants sont arrivés en octobre et décembre. Voici ses caractéristiques techniques :
– Brassage : 26 000 litres / h
– Température de l’eau : de 24° à 26°
– Eclairage : éclairage LED de 7h30 à 18h (équivalent à 1200 Watts)
– Densité : 1022

AGA 2013 : les résultats !

Les résultats du concours international d’aquascaping de l’Aquatic Gardeners Association (AGA) sont tombés ! La France se distingue avec une troisième place dans la catégorie « moins de 28 L », avec la réalisation de Cheah Swee Lim, Thym thym thym ! Bravo à lui !
Vous pouvez voir tous les résultats ici.

Angleterre : carnet rose chez les plus petits poissons du monde

C’est une grande première pour l’aquarium Blue Planet de Cheshire Oaks en Grande-Bretagne : seulement six semaines après son arrivée, un groupe de Danionella translucida a pondu ! Cette espèce originaire de Birmanie fait partie d’une des plus petites espèces de poissons d’eau douce du monde, puisqu’elle mesure 10 mm à l’âge adulte. Les alevins quant à eux, ne dépassent pas les 2 mm à la naissance. « Les alevins sont extrêmement difficiles à repérer et nous ne pouvons pas être précis dans la détermination de leur âge », explique Steve Chester, le spécialiste du Blue Planet Aquarium. « Nous les nourrissons avec des aliments vivants microscopiques. Nous avons actuellement seulement compté quelques individus dans le bac, mais nous espérons qu’il y en a plus et que les femelles vont continuer à pondre. »

Ce n’est qu’en 1986 que l’espèce Danionella translucida a été découverte, et décrite comme l’un des plus petit vertébrés de la planète. Ce poisson est tellement minuscule qu’il ne présente pas d’écaille, de barbillon, ni même de ligne latérale ! Le nom de l’espèce, translucida, lui vient de l’aspect de son corps presque totalement transparent, qui laisse apercevoir son dernier menu, ou bien les oeufs de la femelle, au nombre de 3 à 8. 

Einstein le poisson handicapé et son gilet de sauvetage

Un jour, en Grande-Bretagne, Leighton Naylor, 32 ans, a eu la mauvaise surprise de voir son vieux poisson Einstein coulant au fond de l’aquarium. « Einstein a des problèmes de santé depuis environ deux ans. Il a toujours été un battant, alors quand je l’ai vu rester au fond de l’aquarium sans pouvoir remonter, ca m’a brisé le coeur » avoue son propriétaire. Celui-ci décide alors de fabriquer un dispositif flottant pour son poisson, une sorte de « gilet de sauvetage » (voir vidéo ci-dessous). « J’ai commencé à faire des recherches et j’ai vu quelqu’un qui avait fait quelque chose pour sa carpe Koi avec des bouchons de liège, mais ca avait l’air douloureux. Je voulais fabriquer quelque chose qui permettrait à Einstein de bouger ses nageoires et d’être à l’aise ».
Leighton Naylor a ainsi passé trois heures à imaginer le concept d’un harnais réalisé à l’aide de tuyaux remplis d’air. Einstein n’a pas apprécié au début, mais comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous, il s’est vite habitué à son gilet de sauvetage !

100 000 $ pour une raie malformée

Lors de la Taiwan International Aquarium Expo à Taipei, une raie Potamotrygon porteuse d’une mutation rare a été vendue 100 000 $ US, soit environ 74 000 €. Normalement, chez cette espèce, le corps forme un disque parfait. Chez ce spécimen, l’avant, au lieu d’être arrondi, présente une rainure de chaque côté de la tête. Le prix élevé de la raie s’explique par le fait que cette variété est très difficile à reproduire, selon son éleveur Lin Yue-Ping. Elle est également difficile à maintenir, puisque cette raie ne peut pas s’alimenter toute seule, et doit être nourrie à la main. Vous pouvez la voir en vidéo sur le site de China Network Television.

Photo :  Mandy Cheng/AFP/Getty Images

Un exemple de non-aquascaping low-tech : mon bac à Crypto !

Comme vous le savez, je suis une adepte de la simplicité, dont j’ai déjà fait l’éloge dans mon précédent article concernant mon aquarium envahi de Monosolenium. Cette fois-ci, j’aimerais vous faire découvrir mon tout premier « crevettarium », qui date d’il y a 7 ans. Il s’agit d’un petit 20 L, uniquement planté de Cryptocoryne parva. Ce bac fonctionne presque en circuit fermé, totalement autonome. A part quelques petits changements d’eau et coupes de temps en temps, je n’ai jamais rien fait. C’est un exemple typique de maintenance low-tech : de l’eau du robinet, pas de CO2, pas d’engrais, pas de sol nutritif, pas d’éclairage spécial… le tout en parfait équilibre depuis 7 ans sans aucun souci !

Tout sur la macrophotographie en aquarium, avec Ramona Osche

Si vous êtes anglophone, vous aurez la chance de pouvoir écouter Ramona Osche, célèbre aquariophile allemande, expliquer les différentes techniques de macrophotographie utilisées en aquarium. C’est le 24 septembre, à la radio en ligne « Under the Sea Radio Show » ! (Cliquez ici pour écouter).