Dans le numéro 100 du magazine L’Aquarium à la Maison, vous trouverez entre autres deux de mes articles, avec les photos de Chris Lukhaup !
– Sans couleurs, elle n’a rien à cacher ! (article sur Neocaridina palmata White Pearl)
– Un petit bijou de 100 L (article sur l’aquascaping d’un bac de 100 L par Oliver Knott).
Bonne lecture !
Pour célébrer son 100è numéro, l’équipe de L’Aquarium à la Maison vous a concocté des articles aux titres évocateurs comportant le nombre 100 ou avec des consonnances en « cent » : le tétra sang, un bac contenant 100 poissons, l’aquascaping d’un 100 L, le top 100 des poissons…
Vous y retrouverez deux articles de moi :
– « Sans couleur : elle n’a rien à cacher », sur la crevette Neocaridina palmata White Pearl
– « Un petit bijou de 100 L », sur l’aquascaping d’un superbe bac réalisé par Oliver Knott et photographié par Chris Lukhaup.
A vos kiosques !
Comme vous le savez, je suis une adepte de la simplicité, dont j’ai déjà fait l’éloge dans mon précédent article concernant mon aquarium envahi de Monosolenium. Cette fois-ci, j’aimerais vous faire découvrir mon tout premier « crevettarium », qui date d’il y a 7 ans. Il s’agit d’un petit 20 L, uniquement planté de Cryptocoryne parva. Ce bac fonctionne presque en circuit fermé, totalement autonome. A part quelques petits changements d’eau et coupes de temps en temps, je n’ai jamais rien fait. C’est un exemple typique de maintenance low-tech : de l’eau du robinet, pas de CO2, pas d’engrais, pas de sol nutritif, pas d’éclairage spécial… le tout en parfait équilibre depuis 7 ans sans aucun souci !
Si vous êtes un heureux propriétaire de crevettes Neocaridina palmata White Pearls (ou Snowball), vous vous êtes peut-être déjà posé cette question existentielle : cette variété est-elle blanche ou juste incolore ? Qu’est ce qui donne cette lactescence immaculée, presque irréelle, à la petite perle de Chine ?
La White Pearl tient surtout son nom de la couleur de ses oeufs, comme des petites perles blanches (ou petites « boules de neige »). Pourtant, elle n’affiche pas de pigments blancs, comme on peut par exemple le voir chez la Caridina cantonensis Snow, qui a l’air « peinte au Tipp-Ex ». Certains éleveurs écartent la piste de l’albinisme (déficit de production de mélanine) mais suggèrent plutôt une absence totale de pigmentation, ou achromie. Selon eux, l’achromie représenterait une des ultimes étapes de la sélection intensive, et on en aurait la preuve visible grâce aux oeufs, totalement dépigmentés. Personne n’a encore pu confirmer cette hypothèse.
Rafał Maciaszek, éleveur polonais qui s’intéresse beaucoup au sujet, donne sa version : « cette crevette est blanche parce qu’elle ne possède pas d’astaxanthine. » L’astaxanthine est un pigment que l’on retrouve normalement chez la plupart des crustacés, et lorsque l’animal est vivant, il est emprisonné par une protéine.
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